Avertissement légal

Tous les textes apparaissant sur ce site sont automatiquement générés par notre nouveau logiciel Hétéronomix™ qui vous libère enfin de la pesante nécessité de réfléchir.
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.

samedi 29 mars 2014

La fabrique des derniers hommes



Dans la toujours excellente émission Terre à terre, ce matin, un passionnant entretien avec Aurélien Berlan au sujet de la genèse de la catastrophe sociale mondiale en cours, à partir de l'étude croisée de l'œuvre de trois sociologues allemands de la fin du XIX e.
Une explication du processus historique de désagrégation des communautés humaines, de marchandisation universelle des biens et des liens, d'accélération effrénée de la vie quotidienne et de valorisation suprême du travail pour lui-même.

Je connaissais depuis longtemps l'origine tortionnaire du mot « travail » mais j'ignorais jusqu'ici celle du mot « industrie »…





mardi 25 mars 2014

Le métro dû aux chattes (euh…)



En 1976, Philip Dick n'était pas encore très connu du public français — même des amateurs de science-fiction —, malgré les efforts des rédacteurs de ces mines que furent les revues Fiction et Galaxie et ceux de directeurs de collection comme Gérard Klein.
Il n'était pas encore venu à Metz prononcer sa fameuse conférence de 1977, « Si ce monde vous déplaît, vous devriez en voir quelques autres » et Ridley Scott n'avait pas encore tourné Blade Runner.
Et pourtant, le 23 octobre 1976, France Culture diffusait un excellente adaptation de l'un de ses nombreux chefs d'œuvre, Le maître du Haut-Château :



Je ne saurais trop recommander l'admirable biographie romancée d'Emmanuel Carrère, Je suis vivant et vous êtes morts, qui est elle-même un texte dickien en diable, cerise inespérée sur le gâteau.

lundi 24 mars 2014

Pas sciés face aux huissiers !



Cette innocente carte postale issue du Catalogue perpétuel de L'insomniaque du printemps 1998 a eu une certaine incidence sur l'évolution — ou plutôt la déliquescence — de l'assemblée quotidienne, foutraque et pétulante, qui s'est tenue plusieurs mois durant à l'université parisienne de Jussieu depuis le début de cette même année, à l'occasion de certain Mouvement des chômeurs dont on se souvient peut-être encore.
On y reviendra, sur les turpitudes de cette belle assemblée et sur ses suites.

vendredi 21 mars 2014

Crises



« En octobre 2008, le système financier mondial a failli s’écrouler. Depuis, la crise financière s’est muée en une crise de la dette publique qui s’aggrave de semaine en semaine. Le fonctionnement de l’économie, à l’heure actuelle, repose sur la croyance en la capacité des États à maintenir la valeur de la valeur. Que cette croyance s’effondre et le système périt.

Crises saisit l’occasion de la crise pour poser une question que les économistes évitent toujours : pourquoi l’argent vaut-il quelque chose plutôt que rien ? Répondre à cette question c’est s’interroger sur les fondements de la valeur dans le capitalisme. À l’heure où beaucoup s’indignent de la situation actuelle en croyant naïvement que l’on pourrait revenir à l’économie « régulée » des lendemains de la Seconde Guerre mondiale, il faut rappeler que le rapport social capitaliste ne peut être combattu qu’en s’attaquant à sa racine.

Tant qu’il y aura de l’argent, il n’y en aura pas assez pour tout le monde. »


Après la parution de ce livre, Léon de Mattis a effectué une tournée de présentations publiques, dont celle-ci, très éclairante, en 2012 :



Merci à Nemo, de la liste ANPR !

mercredi 12 mars 2014

Outré mollo



Mon compère Vincent de la librairie Entropie, quelque peu interloqué, m'a transmis ces messages qu'il a découverts sur son répondeur en ouvrant sa boutique jeudi 6 mars.
Ils avaient été téléphonés le matin même par un très cher ami commun, entre 07h15 et 09h20 du matin, apparemment au sujet d'un billet inconsidéré de Feu sur le quartier général.
Moi qui connais depuis un sacré bail les turpitudes stalino-debordiennes du camarade Jérôme*, ça ne m'a guère plus ému que ça (je parle du billet en question), beaucoup moins en tout cas que les beaux morceaux d'Anthony Braxton ou de Billie Holiday que lesdits messages m'ont permis d'entendre…



* Pour les frasques antécédentes de l'ex-Colonel, on se reportera aux archives des Moissonneuses.

mardi 11 mars 2014

Une mine de Cinéma Cinémas


Ce fut l'un des plus beaux hommages de la télévision française au septième art, à l'initiative d'une kyrielle de fins connaisseurs : Anne Andreu, Claude Ventura Michel Boujut, André S. Labarthe, Philippe Garnier… Un fleuron de la télé des années 80, ravigotée par l'arrivée des soi-disant "socialistes" au pouvoir.
L'équipe disposait de moyens conséquents qui lui ont permis de franchir à moult reprises l'Atlantique pour aller filmer Richard Brooks, Sterling Hayden, Cassavetes, Janet Leigh, Ben Gazzara, Richard Fleisher, Sue Lyon, Elisha Cook Jr, Jack Lemmon, Vincent Price,  (et tant d'autres, comme Samuel Fuller, en tournage au Portugal)… ou enquêter sur les rapports de Goodis avec Hollywood (magnifique reportage de Philippe Garnier).

On se souvient encore du magnifique générique de l'émission, sur des peintures de Guy Peellaert, et du plan d'Alphaville qui servait de lien entre les séquences.

Le fils de Michel Boujut, Thomas, a eu l'excellente idée de réunir sur une chaîne Ioutioube 125 séquences de cette émission (sans malheureusement celles qui avait été sélectionnées pour un coffret de quatre DVD paru en 2008) qui permettent de se délecter à loisir.

Comme par exemple le fameux commentaire de Hitchcock sur la séquence la plus célèbre de La mort aux trousses (archive de 1965) :

)

Ou bien la dernière apparition au cinéma (pardon : l'une des dernières — merci, Elliott !) de Buster Keaton (encore une archive, de 1964) :

)

lundi 10 mars 2014

« Essayer d'enseigner la liberté »…



Rien que ça !



Contrairement à ce qu'affirme Christine Goémé à la fin de cette dernière diffusion (dans la nuit de samedi à dimanche), la première n'a pu avoir lieu le 1er mars 1966 puisque Malraux a prononcé ce discours le 30 mars de cette année-là (une vidéo ici).

On peut lire ici ce texte ahurissant.

samedi 8 mars 2014

Un régal de récital



C'était dans un bar du bas-Montreuil, fin novembre 2011, et malheureusement je n'ai chopé que la fin de La Javazakouille d'Igor Agar.

Pas évident de chanter a cappella dans ce genre d'endroit, surtout quand un bébé braille intempestivement.
Mais Claudine est une fée enchanteresse, sa voix illuminerait le pire des bouges.

vendredi 7 mars 2014

Un mystère à terre


Hé bien voilà, c'est ici que les Athéniens s'atteignirent, avec cette fois l'amère — dirimante, même — déception que nul n'ait cette réussi à démasquer formellement l'instigateur (à son insu, prétend-il) du deuxième Mystère de l'Abeille — précisément celui-là même qui avait si brillamment résolu le premier…

J'ai rappelé voici un an et demi les différents éléments de cette jouissive histoire ici.

Depuis, plus rien, pas le moindre Envoi Mystérieux, nulle croustillante hypothèse inédite, et voici soudain que SPiRitus — pris d'un délire semblable à celui qui agita pour leur plus grand malheur les victimes des procès staliniens lors de la purge mahousse des années trente — nous dévoile tout à trac les coulisses (les arcanes, devrais-je dire…)  de cette seconde saison : ici, et puis (mais ce n'est pas fini, loin s'en faut j'espère).
(Note du 27 mars) : Tiens, d'ailleurs ça continue ici et !

Quel dommage, tout de même, de flinguer ainsi en plein vol un joyeux jeu qui aurait pu nous accaparer encore durant toutes nos vieilles années !

jeudi 6 mars 2014

Du fric à l'aise



Un détournement de la chanson traditionnelle La Piémontaise par Jean-Paul Hébert, ici interprété en février dernier par la Choralternative de Rouen :


On peut lire les paroles et écouter d'autres versions sur cette page.

mardi 4 mars 2014

Il est minuit, Paris s'éveille…



Un riche documentaire d'Yves Jeuland diffusé sur Arte le 25 décembre 2012, sur une époque bien révolue de nos jours, dans lequel témoignent Jean Rochefort, Juliette Gréco, Charles Aznavour, Serge Lama, Pierre Perret, Henri Gougaud, Anne Sylvestre, Marie Thérèse Orain, Paul Tourenne (des Frères Jacques), Francesca Soleville… et parsemé de rares archives.