Avertissement légal

Tous les textes apparaissant sur ce site sont automatiquement générés par notre nouveau logiciel Hétéronomix™ qui vous libère enfin de la pesante nécessité de réfléchir.
Ne perdez plus votre précieux temps de consommateurice à répondre à vos correspondants, les plus exigeants fussent-ils quant à la teneur conceptuelle ou la qualité des propos échangés : Hétéronomix™ se charge de tout ! Syntaxe et orthographe garanties parfaites et évolutives au fil des décrets.
Approuvé par la norme AFNOR ISO 9001.

mercredi 27 mars 2013

Marc (oh… je rêve : quarante ans, déjà !)



Arrangements et direction musicale : Michel Villard
La chorale Résonance* est placée sous la direction de Michel Ollendorff
Guitare : José Souc
Accordéon : Gilbert Roussel

A1. La carmagnole* (Folklore - Arrgt. Michel Villard)
A2. J'avions reçu commandement (Folklore - Arrgt. Michel Villard)
A3. Les canuts* (Aristide Bruant)
A4. La butte rouge (Montehus - Georges Krier)
A5. La chanson de Craonne (version Paul Vaillant-Couturier)
A6. Le chant des Jeunes Gardes* (Montehus - Saint-Gilles)

B1. Le chant des partisans* (M. Druon - J. Kessel - Anna Marly)
B2. Trois jeunes filles (Folklore - Arrgt. Michel Villard)
B3. Chante une femme (J. Arnulf - M. Merri)
B4. Marie-ma-blonde (J.-E. Deschamps)
B5. Burgos (J.-P. Sèvres)
B6. Un jour, un jour (L. Aragon - J. Ferrat)



J'avoue avoir un faible marqué pour la deuxième de la deuxième face, Trois jeunes filles, dont je n'ai jamais entendu d'autre version…

Et sinon, rien à voir, mais j'ai enrichi le message précédent grâce aux conseils d'un ami avisé et cinéphile…

vendredi 22 mars 2013

Un commerce de bonheur

C'est un des lieux qui m'est cher, une boutique comme il n'y en aura très bientôt plus nulle part, un foutu capharnaüm où ça sent bon le vieux papier, le café chaud et le tabac (hé oui ! les fumeurs y sont bienvenus…), un endroit vivant où l'on peut faire diverses rencontres, souvent fructueuses, discuter à loisir, boire des coups plus que de raison et, parfois, trouver son bonheur — presque toujours inattendu, mais comme disait l'autre avant de se rétracter, « le plaisir s'accroît quand l'effet se recule »…
Un bazar de millions de pages dont la désorganisation apparente reflète à l'évidence l'état mental foutraque du tenancier du lieu…

Bientôt cela deviendra une boutique de fringues branchées ou de trucs téléphoniques, d'ongles américains, que sais-je… en tout cas de néo-machins-choses.
Deux cents ans que le métier de libraire d'ancien n'avait pas trop subi les avanies de ce qu'ils appellent « le progrès », et paf ! en moins d'une décennie tout disparaît.
Ah, pardon ! voilà que je vais passer pour un conservateur, voire un réactionnaire, presque un fassiste…
Hé bien foutre ! je m'en tape et je préfère vivre ivre de livres.


Librairie d'occasion par efilms

Addendum du 27 mars :
Un ami m'a raconté aujourd'hui que dans la vraie vie, toutes choses égales par ailleurs, ça se passe souvent comme ceci à la librairie Entropie :



« You could try me… »

Un peu d'air (en pudeur)

samedi 16 mars 2013

Habemus papam — Pim Poum !


Incidemment, c'est dans les Katzenjammer Kids (titre original de la série Pim Pam Poum) de Rudolph Dirks que sont apparues les premières "bulles" de l'histoire de la BD.
Le lien avec les édits du pape est donc évident…

L'ami Guetch a très logiquement poursuivi ses élucubrations au sujet des tribulations papales, dont le précédent épisode se trouve ici, et voici le résultat…


Donc v’là qu’ Weaver arrive à Rome :
« Où sont les meufs ? Mais y’a qu’ des hommes ! »
Pas l’ temps d’ dire ouf ; ni mêm’ qu’y s’ lave :
On l’ tir’ du train ; l’ fout en conclave…

Lui qui pensait tâter d’ la chatte
S ’retrouv’ dans un’ piaul’ plein’ de blattes,
Environné de vieux pédés
Dont certains l’ tripot’nt en louç’dé.

« Hé ! » dit Weaver, « pas d’harcèl’ment,
Agissons démocratiqu’ment
Comm’ j’ai dit dans mon Tractatus
Théol’gico-politicus
:

Les mecs, on s’met autour d’un’ table :
Pr’nez d’ quoi écrir’ dans vos cartables ;
Mettez un nom sur une feuille,
Pliez, passez, on les recueille.

Toi, l’ guguss’ t’ vas les déplier
Et dir’ l’ nom qu’a sur le papier ;
Quant à toi, l’autr', ouais toi l’ charlot,
T’écris le nom sur le tableau.

Et appliqu’-toi, écris bien droit.
En faç’ du nom tu mets un’ croix
Si Guguss’ d’jà le prononça,
Sinon t’ rajout’s l’ nouveau nom. Ça

Va ? Z’avez compris la manip’ ?
Çui qu’a l’ plus d’croix s’ retrouv’ sans slip
Et démocratiqu’ment n’ z’aurons
Choisi çuilà qu’ nous z’encul’rons ! »

…………………………………………………………………………………………

Les mecs s’ mett’nt donc autour d’ la table,
Prenn’nt leurs stylos dans leurs cartables,
Chacun, un nom, écrit bien gros ;
Weaver ramass’ les interros.

Guguss’ dépli’ l’ premier papier
Mais peut pas lir’ le nom qui y est :
« C’est trop compliqué ! » dit Gugusse.
« P’tain t’es analphabète en plus(se) ? »,

Lui dit Charlot, « D’jà qu’ t’es gaga !
S’ tu n’ peux l’ dire épèl’-le mon gars. »
« Double V, E, A, V, E, R »,
Dit Gugusse avant d’ boire un verre,

Car ces conn’ri’s ça fout la soif.
« Ah ! C’est moi ! » dit Weaver, « Ouaf ! Ouaf ! »
Charlot l’écrit ; Guss’ r’boit un coup.

…………………………………………………………………………………………

Et plus ça va plus y’a beaucoup

D’ p’tit’s croix en faç’ du nom d’Weaver
Qui serr’ les fess’s, sentant v’nir l’heur’
De s’ fair’ décalaminer l’ pot
Par ç’ t’ assemblé’ de roug’s chapeaux.

…………………………………………………………………………………………

« Ah ! Y’en a un qu’a fait l’mariole ! »
Dit Gugusse en s’ r’servant d’ la gnôle :
« Un qu’a écrit : « Ni dieu ni maître » !
C’est dans les bull’tins nuls qu’ faut l’ mettre. »

Puis ça continu’ les p’tit’s croix :
Au suffrag’ d’ tous Weaver a droit…

…………………………………………………………………………………

Quand c’est fini le mec Charlot
Proclam’, s’ tournant vers le tableau :

« Les gonz’s, y’a pas d’ambiguïté
Puisqu’ c’est à l’unanimité
(Moins un’ voix d’un gars sympathique
(Quoique un tantinet hérétique))

Qu’on a élu le nouveau Pape ! »
Et dans le dos d’ Weaver tous tapent.

…………………………………………………………………………………

« Allez mon gars, fous-toi à poil ! »
Weaver s’ réfugi’ derrièr’ l’poële.

« Qu’est-ç’ t’as mon gars ? T’es tout tremblant !
Faut bien qu’pour r’vêtir ç’t habit blanc
T’enlèv’s ton jean et tes santiags
Et ta fraise à la mod’ d’ Den Haag ! »

……………………………………………………………………………………

« Ben t’es pas beau comm’ ça, bichon ?
Main’t’nant t’as droit au stick d’ chichon ! »
C’est du bon ! P’tain la fumé’ blanche
Qu’en sort ! Et l’ fou rir’ qu’ ça déclenche !

Et à l’extérieur l’ gros barouf :
Ça cri’, ça gueule, un truc de ouf !
Weaver s’ précipit’ vers l’balcon
Pour voir ç’ que c’est. « Hé ! fais pas l’ con !

Avant d’sortir bénir les nazes
Faut qu’ tu t’ choisiss’s un nouveau blaze !
— Pourquoi ? Weaver ça fait pas bien ?
C’était l’nom d’papa ; et c’est l’ mien.

— Non, tu dois t’ choisir un nom d’ pape !
— Un pseudo ? Comm’ les chanteurs d’ rap(e) ?
— Ouais, si tu veux, un truc d’ la sorte.
Et seul’ment après faut qu’ tu sortes

Dir’ tout ç’ que tu veux à la foule.
— Changer de nom, quand mêm’, c’est cool
Mais j’ dois choisir dans une liste ?
Genr’ Pie, Léon, Benoît, Paul, Sixte,

Jean… des conn’ri’s comm’ ça ? Ou j’ peux
M’ choisir l’ nom qu’ je veux de papeux ?
— Tout ç’ que tu voudras ! C’est toi l’ Pape !
Fais-toi plaisir ! Lâch’ les soupapes !

— J’ai droit même aux noms composés ?
— C’est rare, y’en a qu’ deux qu’ont osé :
Jean-Paul 1er et Jean-Paul II.
— Et trois ? Qui l’osa ? Aucun d’eux ?

Non, trois, quand mêm’, faut pas déco-
Nner ! » « — Si les gars, allez ! » « — Banco ! »

…………………………………………………………………………………

Et s’montre au peuple émerveillé,
George-Wilhelm-François 1er !…

mercredi 13 mars 2013

Chants (sons sans gadgets)

Ben en fait, si : des gadgets, il en faut plein pour parvenir à ce résultat :
une platine-disque, un ordinateur, un logiciel de numérisation de sons, un appareil photo numérique, des serveurs externes qui hébergent le fruit des exportations,  que sais-je encore…

Si mes souvenirs sont bons, ce disque est une compilation concoctée par Mouloudji lui-même à partir de morceaux issus de différents disques antérieurs qu'il avait produits.


Chansons engagées
Disques Mouloudji - EMX 13527 (B.I.E.M.) - Distribution : Festival
Date inconnue (fin des années soixante, à vue de nez)
Photo et maquette [mochissimes] : Maurice Apelbaum

A1. Graeme Allwright : Le trimardeur (Woody Guthrie - Adaptation : G. Allwright)
A2. Hélène Martin : Ballade de Bessie Smith (A. Benedetto - H. Martin)
A3. Jean-Max Brua : Bateaux… Compagnies… (J.-M. Brua)
A4. Hélène Martin : L'enfant mort (H. Martin)

B1. Mouloudji : Adieu cher camarade (Folklore)
B2. Jean-Max Brua : Charlie (J.-M. Brua)
B3. Colette Magny : Buraburabura (extrait de « AVEC », poème de C. Magny - Structures musicales d'A. Almuro)
B4. Graeme Allwright : La femme du mineur (Adaptation de G. Allwright)
B5. Mouloudji : Chanson de Craonne (Paul Vaillant-Couturier [sic])

jeudi 7 mars 2013

Chanson de saillie (on y revient)


Dans ma recherche erratique mais têtue de chansons à fausses rimes, j'ai retrouvé celle-ci de Colette Renard (charmante mais qui dévie légèrement du genre puisqu'il s'agit cette fois de vraies rimes, qui viennent pallier la gaillardise), « Les trente brigands » (sur l'air de « La complainte de Mandrin »), que j'ai numérisé depuis l'album 25 cm Chansons gaillardes de la vieille France, « strictement réservé aux adultes » (Vogue LD. 478), qui date de la fin des années 50 :

Les moutons de la Cité


Loin de nous l'idée de stigmatiser banlieusards ou lascars en prétendant que plus que d'autres ils se soumettraient veulement à la domination tentaculaire qui tente (accule, erre…) de nous broyer au doigt et à l'œil.

Non : c'est juste que j'ai trouvé bigrement intéressante l'émission Terre à terre du samedi 23 février, qui relate une étonnante tentative de pâturage au cœur de la ville — et pas n'importe quelle ville : Saint-Denis, "capitale" du 9-3…
Une sorte d'inversion par la pratique de l'aphorisme attribué à Alphonse Allais (mais aussi à Henri Monnier, et qu'en réalité on doit à Auguste Vitu ou à Jean-Louis-Auguste Commerson) : « On devrait construire les villes à la campagne car l'air y est plus pur »…



mercredi 6 mars 2013

Proposition de déambulations littéraires…


Aller de Chartres à Brest tout en passant de La nausée aux Histoires de Monsieur Keuner — c'est-à-dire de Sartre à Brecht.

Et si l'on préfère à la neige qui poudroie l'herbe qui verdoie, on effectuera le trajet Annemasse-Roanne, qui évoque irrésistiblement — allez savoir pourquoi ! — le conte Barbe-bleue de Charles Perrault ou certaine chanson de Louis Chedid…


lundi 4 mars 2013

Allain, t'es rieur…



L'émission Sur les docks du 28 février dernier donnait la parole aux amis d'Allain Leprest : un hommage délicat au poète-chanteur disparu en août 2011.