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mercredi 27 avril 2011

Tiseur de sursis


C'est plus une, c'est plus deux (même si pourtant…), c'est plus trente : c'est désormais des dizaines et des dizaines d'heures, un torrent de vie remémoré en avalanche et bientôt déversé dans ces parages, lorsqu'on aura tout rapatrié du gracieux site de la BNF qui vient de les mettre à disposition, enfin, grâce à Fred qui a abandonné tous ses droits sur cette furieuse chose inconcevable, un vrai vortex revivifiant à bloc le mot « envoûtant » — qui en avait peut-être bien besoin.

mercredi 20 avril 2011

Disdizuittes, suite…

Bon, alors on en était resté au n°1013, à la fin de l'automne 1975.

Voici la suite : le catalogue numérique de l'automne 1982, qui court jusqu'au n°1529, puis celui de janvier-mars 1986, qui va jusqu'au n°1766 (je n'ai pas scanné les premières pages de ce dernier, redondantes par rapport au précédent).
À partir du n°1389, j'avais recensé tous les manques de ces deux catalogues sur un fichier informatique mais je n'y ai plus accès, comme quiconque a suivi sait.

Passionnant, tout ceci, non ?















Canicule qui n'accule qu'à L'Unique





mardi 19 avril 2011

Liste intégrale des disdizuittes : c'est parti !

J'avais relaté naguère comment m'avait saisi au milieu des années 80 le délire débile de recenser l'intégralité des ouvrages parus (à l'époque, évidemment) dans la collection 10/18.
Pour m'acquitter d'une espèce de pénitence volontaire due à un embrouillamini dont fut hélas victime certain Anonyme qui m'est cher et qui a depuis déserté ces lieux virtuels, j'ai refourgué voici un an ce billet, revu et corrigé, chez le Tenancier du blogue Feuilles d'automne.
Et depuis, une étrange folie s'est emparée d'un peuple d'internautes tout aussi furieusement bibliomaniaques que moi-même — ou plutôt, mon délire initial s'est propagé, à mon plus grand étonnement.
C'est d'abord le Tenancier qui a lancé une sorte de saga des 10/18 sur son blogue, invitant chacun à lui communiquer les images des premiers plats de ses dix 10/18 préférés, puis Adrià Cheno s'est emparée de l'affaire, et voilà maintenant qu'une adriatique et gombrowiczienne comtesse Fritouille lance une pétition m'enjoignant de livrer à tous ce boudu de catalogue numérique in extenso.

Pas question que je me coltine le boulot de dactylographier tout cela, évidemment, d'autant que j'avais commencé à le faire voici une dizaine d'années sur un antique PC dont les données me sont désormais inaccessibles, mais puisque mon cher ami Jacques, fin lettré s'il en est, vient de m'offrir un scannère dont il n'avait pas l'usage, voici les reproductions de mes laborieuses transcriptions manuscrites depuis 1987, de quelques pages de listes numériques, et de rogatons griffonnés dans la fièvre sur des bribes de papier, en attendant la suite des catalogues jusqu'en 1986.

Gaillards d'avant

Une chanson écrite et composée par Ricet Barrier, l'inoubliable créateur de La servante du château — ici interprétée par les Frères Jacques, qui l'ont éjaculée à merveille :



Et puis un bijou dû à la patte de Boris Vian, à l'époque gaullo-pompidolienne et bénitière où les publicités projetées au cinéma, entre le court-métrage et le film, étaient signées Jean Mineur (Balzac-00-01, vous vous souvenez ?)
Jamais enregistré depuis sa composition, avant cette interprétation d'il y a peu :

mercredi 13 avril 2011

« Être radical, c'est prendre les choses par la racine… »

— Vous faites produire des merdes même pas durables à des gens qui s'y échinent pendant quarante ans à se faire chier, et vous appelez ça le « progrès », la « création de valeur » !




Conclusion d'un quelconque patron à l'issue d'un débat qu'il imaginait sans doute bénéfique pour sa misérable cause mais où il s'est vite retrouvé acculé au pied du mur par l'immédiat écœurement que révulsèrent quelques prolétaires présents — acculé donc, lui, à éructer une vérité qu'il tenait à taire à terre :

« Je vous dis, moi, qu'il faudra travailler plus, et que ce sera globalement insupportable, voilà ! »

****
Cette séquence est extraite du film de 2007 de Pierre Carles, Volem rien foutre al païs (entre 24'05" et 29'07") mais le reste n'est pas inintéressant, loin de là…

samedi 9 avril 2011

Y'a bon Gombrowicz !


Voici les bandes-son de deux émissions de télévision consacrées à l'ami Witoldo :

Le Bibliothèque de poche du 12 octobre 1969 (seule émission réalisée du vivant de l'écrivain), par Michel Polac et Michel Vianey :



et l'épisode de la série Un siècle d'écrivains du 16 novembre 2000, qui lui rendait hommage :



On redonne en prime l'émission diffusée sur France Culture le 14 janvier 1970, Gombrowicz par Gombrowicz, qui comporte les entretiens réalisés en juin 1967 par Gilbert-Maurice Duprez.
J'avais déjà fourni cette émission à partir d'une ancienne cassette numérisée, mais elle vient d'être rediffusée en nocturne et la qualité sonore est ici bien meilleure :



Merci, Laurent et Murphy de la liste ANPR !